DMAJ (1/10/2007) 18/04/2025

 

J'adresse mes plus vifs remerciements aux personnes qui m'ont aidé.

 
 

    Pourquoi un site WEB ?

Et aussi pourquoi les moulins ?  - Ça m'avait pris après la lecture d'une annonce de cette association là...qui préfère les garder au chaud sous la pile de draps dans l'armoire de la tante Léonie...Pour ma part, je les aimais mieux nature et en ruine, plutôt que répertoriés à l'infini et classés par nombre et taille de leurs roues, et puis quand ils ont été transformés en musées je dois avouer que ça n'exite plus tellement ma curiosité...

J'ai  découvert et exploré des centaines de moulins en Savoie et ailleurs. De très beaux et aussi d'autres pas mal en ruines... Les propriétaires des lieux m'ont toujours bien accueilli , alors que j'arrivais le plus souvent sans prévenir le samedi et le dimanche ... Merci à tous pour cet accueil ! Et bravo à ces passionnés qui font revivre ces vieilles carcasses.  Mais au bout du centième moulin, à la fin c'était devenu monotone.

C'est alors que fouillant systématiquement le moindre point au bord d’un cours d’eau sur les cartes, je découvrais les ruines de la taillanderie Didelle à Moretel-de-Mailles (Grésivaudan). Dans les ruines d'un martinet achevant d'être digéré par la pourriture, une roue bizarre piqua ma curiosité et orienta mes recherches pour un bout de temps. J'étais en présence d'un modèle de moteur hydraulique spécial. J’ai consulté des caddies pleins de bouquins de mécanique du XIXe et XVIIIe siècles, des pavés que personne à Chambéry n'avait ouvert avant moi, sans compter ceux que l'on faisait venir d’ailleurs. Tandis que sur le terrain je plongeais en plein XIXeme siècle en explorant les ruines fascinantes des Forges de la Massotte, de l'Hyen, de Moretel, et de bien d'autres depuis.

De fil en aiguille, je suis passé de l'inventaire des moulins à l'étude des moteurs hydrauliques des forges du XIXe siècle, à la lisière entre les roues de moulins et le début de l'histoire des turbines hydrauliques : vaste domaine peu exploré.

L'écriture de ce site Web m'a permis de faire l’état d’une recherche faite en dilettante, j'en ai profité pour mettre au net les informations que j'ai glanées pour vous en faire profiter.

Des mines de fer en Savoie ? En consultant la collection du Journal des Mines, on mesure l'importance vitale qu'elles ont eu, et je me demande bien comment le souvenir de cette industrie minière et métallurgique peut être à ce point occulté dans l'esprit de mes "pays"...

Les photos de maximes illustrant les bas de page ont été prises dans les ruines de la forge-atelier des tanneries de la Revèriaz à Chambéry. Les photos sont de l'auteur pour la majeure partie, d'autres m'ont été confiées avec l'autorisation de les utiliser sur ce site, de même que les sigles des organismes que je cite dans mes pages de liens : tous sont publiés avec l'aimable autorisation des organismes en question.

Certains lecteurs m'ont reproché à demi-mots la couleur rouge sur fond noir de la page d'accueil : or ces couleurs, non seulement symbolisent le feu dans l'obscurité de la forge, mais elles sont l’environnement de travail nécessaire à tout forgeron, qui travaille dans une semi-obscurité lui permettant de juger à sa couleur la température du fer chauffé au feu de la forge. (Dois-je préciser que j’avais un aïeul forgeron du Viviers-du-Lac ?)

 

    L'auteur...
 
 Passe-temps

Électromécanicien,  30 ans dans la réparation des machines tournantes électriques (moteurs, bobinage, alternateurs, groupes électrogènes, soudage, variateurs, et autres passionnants appareillages), j'avais un peu gagné le droit d'avoir envie de voir autre chose, non ? D'autres font bien pousser des salades...

Un bel épisode rebelle avec la création d’une radio pirate et la construction d’émetteurs FM, puis l'exploitation d'une "radio libre" de 1980 à 1986 dont j'ai gardé d'excellents souvenirs et des amitiés rares - Elle existe d'ailleurs toujours et se porte plutôt bien pour une des rares dernières radios associatives issues des annees 80. Elle a fété son 45eme anniversaire.    www.radio-ellebore.com

Amateur d'archéologie industrielle de 1994 à 1999. Passionné et curieux de tout ce qui concerne les anciennes industries, l'histoire des industries en Savoie et ailleurs, le patrimoine industriel et architectural, les moulins, l'eau, les usines en ruines, les mines oubliées de fer, de cuivre, d'asphalte, et j'en oublie...
 

Coté famille : 56 ans, 99,98 kg (...!), 1m87, brun, deux grands enfants Olivier et Karine qui m'ont fait l'immense bonheur de me donner trois petites filles, et j'ai épousé Danielle "ma niçoise" qui m'a montré le soleil, nous vivons en Provence depuis . Une période bien pleine d'heureux évènements !


 

Robert Girard
84750 Caseneuve

 
 

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